Monsieur!
Il Vous a paru superflu de m'honorer d'une reponse sur ma lettre du 15t d'octobre; et me voila malgré moi pour une seconde fois dans la neccessité de Vous ecrire.
on m'a fuit part qu'on allait monter au Théâtre de l'Odeon un ouvrage ou il y a des morceaux de „l'Euryanthe“Weber hatte laut Tagebuch am 22. Dezember 1825 einen Brief von P. Crémont erhalten, in welchem ihn dieser über die bevorstehende Premiere von Castil-Blazes Pasticcio La Forêt de Sénart am 14. Januar 1826 im Pariser Théâtre Royal de l’Odéon informierte. Dieses Werk enthielt zahlreiche Musikstücke aus der Euryanthe; vgl. Heidlberger, Weber und Berlioz, S. 336–343. Auch dieses Werk brachte Castil-Blaze sowohl in Partitur als auch Klavierauszug im Selbstverlag heraus (VN: C. B. 26).. C'est mon intention de monter moi même cet ouvrage a Paris. Je n'ai point vendu ma partition et personne ne l'a en France. c'est peut'être sur une partition gravée pour Piano, que Vous avez pris les morceaux d'ont Vous voulez Vous servir. Vous n'avez pas le Droit d'estropiér ma musique en y introduisant des morceaux dont les accompagnements sont de votre façon. C'etait bien assez d'avoir mis dans le Freyschütz
un Duo d'Euryanthe dont l'accompagnement n'est pas le mien. Vous me forcez Monsieur de m'adresser a la voix publique, et de faire publiér dans les journaux francoisVgl. Le Corsaire, 22. Januar und L'Etoile, 23. Januar 1826 sowie Brief von Castil-Blaze an Journal des Débats Ende Januar 1826; zu den Auseinandersetzungen zwischen Weber und Castil-Blaze vgl. Heidelberger, Weber und Berlioz, S. 302–313. que c'est un Vol qu'on me fait, non seulement de ma musique qui n'appartient qu'a moi, mais à ma Reputation, en faisant entendre sous mon nom des morceaux estropiés.
Pour eviter donc toutes querdeelles publiques, — qui ne sont jamais avantageuses tant l'art qpourue pour les artistes, — je Vous prie instament Monsieur, de vouloir lever de suite l'ouvrage que Vous avez arrangé, touts les morceaux qui m'appartiennent.
J'aime a oublier le tort qu'on m'a fait. je ne parlerai plus du FreyschützZur Herausgabe der Bearbeitung als Robin des bois vgl.den Brief an Castil-Blaze vom 15. Oktober 1825.; mais, finissez lá, Monsieur, et laissez moi l'esperance de pouvoir nous rencontrer une fois avec des Sentiments digne de votre talent et de Votre Esprit.
j'ai l'honneur d'être
Monsieur
Votre très humble Serviteur
Charles Maria de Weber.
Dresde le 4t Janvier
1826.