## Title: Herzog Ludwig von Württemberg an Friedrich I., König von Württemberg. Stuttgart, Sonntag, 4. Februar 1810 ## Author: Herzog Ludwig von Württemberg ## Version: 4.9.1 ## Origin: https://weber-gesamtausgabe.de/A045733 ## License: http://creativecommons.org/licenses/by/4.0/ Sire! Messieurs de Dillen et de Fellnaguel m’ont rendu compte des ordres de Vôtre Majesté; Ils seront auprès d’Elle, les interprètes de ma douleur plus que cruelle et dechirante de ce qu’un bon Frere, que Dieu sçait combien je l’aime à pû me croire capable d'actions revoltantes. J’avoue avec fanchise que j’ai à me reprocher le grand Sord, d’avoir par une trop grande Bonté et par trop de confiance, méconnû un Serviteur, qui sous la forme d'un attachement sincere prouva par la Suitte et son indique conduitte n’ètre qu’un miserable. Je suis très eloigné à m'excuser sur ce point. J’ai prouvé à ces Messieurs avec toutte la clareté possible que les écrits que l’on trouva chez Hubert n’etoient realtifs qu’à une proposition qu’il me | fit à la Suitte d’une Lettre de Würtzau faite dans l’interieur de ma famille à Table, et dont j’enjoins l'Extrait, qu’il n’y avoit rien de plus facile que de me procurer sur des assignations payables à Würtzau la Somme de 20 à 25000 florins. Je Lui repondis haut devont plusieures personnes; Tant mieux si cela n’est pas du vent, car je pouvois en payer mes Deptes. Je n’ai jamais rien traité avec cet Homme en Secret mais toujours publiquement – Je vis lorsque j’insistois à me dire le clair de la chose, que ce n’etoient que des Défaites. Je ne parviendrai jamais Sire, de Vous dépeindre les amers chagrins et le Desespoir dont je fus victime; que Vôtre Majesté, daigne pardonner le style qui règne peutêtre, dans ma Lettre, ma Tète n’ètant point encore à moi, mais mon Coeur reste toujours le même. Il sens avec la plus vive et la plus Sincère gratitude. | de ce que Vous voulez bien Sire, Vous charger de l’arrangement des mes affaires pour le moment et pour la Suitte, d’autant plus que cela me prouve, que Vôtre Majesté, n’à point entièrement fermé Son Coeur fraternel et genereux à mon Egard. Cette très gratieuse offerte m’à rendu à la vie, et je Lui proteste Solemnellement que je La laisserai agir selon Sa vollonté prevoyant par là pour les miens et pour moi des jours bien heureux et tranquile – De façon que nous tous Lui devrons nôtre Bonheur. Vous me voyéz à Vos pieds, Sire, pour Vous demander la faveur la plus grande, que Vôtre Majesté, puisse m’accorder de la vie; je la Lui demande, au Nom de Dieu, et de tout ce qui Lui est cher; C’est que mon fils Adam puisse faire son Service militaire, sous mes Yeux | que je puisse lui donner mes peux de connoissances militaires acquises pendant 36 années de Services j’ose le dire bons et fideles. Ne me refuséz pas ce Bonheur cette unique consollation. Croiyués Sire, que de Vous plaire, que de Vous contenter en tout, de Vous prouver, par des faits et non par des paroles combien je Vous Suis entièrement attaché sera toujuours mon but principal. Ma confiance en Vous etant illimitée, comme le plus profane Respect avec les quels je Suis Sire de Vôtre Majesté le plus Soumis et plus humble Serviteur et tendre frere Louis Stuttgardt ce 4 Fevrier 1810. 3. Sindt die Bestände an Getreide * An Weitzen ..... 1564 Loth. * [An ]Roggen ..... 5934 – . * [An ]Gerste ..... 7767 – . * [An ]Hafer ..... 2765 – . Ohne das noch zu .... Getreyde Ernst Friedrich Worms. Würtzau d 30t December 1809 Ein andres ebenfalls unter d 30t December 1809 Nach jährlichen Abtrag der Petersbourg Schuld bleibt noch ein reiner Überschuß von 20000 Albertus Thalers oder 45000 florins &. dieß jahr ist außerordentlich gesegnet und bringt eine ungeheure Menge Getreyde in denen Speichern. Messieur de Dillen et de Fellnaguel ont lû le contenu et peuvent l'attacher.