WeGA, Briefe, Digitale Edition Herzog Ludwig von Württemberg an Friedrich I., König von Württemberg <lb/>Stuttgart, Samstag, 3. Februar 1810 Herzog Ludwig von Württemberg Veit, Joachim Stadler, Peter Übertragung Veit, Joachim Jakob, Charlene

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Carl-Maria-von-Weber-Gesamtausgabe
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Machine-Readable Transcriptions of Texts from the Carl Maria von Weber Complete Edition (WeGA)

Sein Bruder Wilhelm habe ihm Schriftstücke gezeigt, die Personen betreffen, die er für seine Dienste engagiert habe; Er müsse dazu erklären: er habe vor Friedrich I. nie Geheimnisse gehabt; Er habe seinen Leuten wohl zu sehr vertraut – sie hätten ihn betrogen und müßten nun bestraft werden; Er versichert auf das Feierlichste, dass er erst durch seinen Bruder Wilhelm davon erfahren habe; Er sei in der häßlichen Affaire gänzlich unschuldig und erkennt mit Dank an, dass der König die Sache mit delicatesse behandele. D Stuttgart Hauptstaatsarchiv Stuttgart Prozeßakten Weber G 246, Bü 4, Dok. 4

2 DBl. (6 b. S. o. Adr.)

Carl-Maria-von-Weber-Gesamtausgabe, Sämtliche Briefe

Übertragung folgt den ER der WeGA

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Herzog Ludwig von Württemberg Stuttgart 3. Februar 1810 König Friedrich I. von Württemberg Französisch korrekturgelesen es bleiben einige Unsicherheiten Dokument zu Briefen umgetopft Dokument angelegt, erste Textübertragung und -auszeichnung
Sire!

Mon frere Guillaume, m’à fais part, d'après les ordres de Votre Majesté, des differents objets, dont Elle l’à chargé. La confiance la plus parfaite dont mon coeur à toujours eté penetré pour Vous, Sire, m'oblige à m'ouvrir entièrement à Vous. Mon frere Guillaume m’à fais la Lecture des pièces qui regardent les personnes que j'avois engagé à mon Service, pour la culture de la Terre, que j'ai amodié par la permission de Vôtre Majesté; Il s'est acquitté en même temps de touttes les commissions dont Elle l’à chargé d’ailleurs. Il est de mon Devoir de repondre à chacun de ces articles; Le premier qui les renferme tous, est la franche et libre Déclaration que je fais à, Vôtre Majesté, que mon Coeur n’à jamais eu et n’aura jamais rien de Secret vis à vis d’Elle, que c’est avec confiance que je m’abandonne entièrement à Elle; En La suppliant de m’en croire sur ma parole d’Honneur, surtout ce que j’aurai l’honneur de Lui dire dans cette Lettre ainsi que sur ce que mon frere Guillaume, Lui expliquera de vive voix. J’ai eû le malheur, Sire, de donner une confiance peutêtre trop aveugle à des gens qui s'en sont rendûs indigne, qui en ont abusés d'une manière criminelle; j'en ai eprouvé et j'en eprouve encore les Faites , Trompés bien des fois par trop d'abandon à l'honneteté d'autrui, j'ai crû d'une necessité indispensable de m'assurer de la fidelité de ces gens, en n'admettant dans mon Service que ceux, qui par une caution Suffisante parvenir me mettre à l'abri de perttes si Souvent éprouvées, et pour mettre ma fortune à l'abri de Semblables Echées. J'ai eté instruis recemment des abus infames qui ont etés commis par ceux que Vôtre Majesté à fais livrer, au juste Ressentiment et aux punitions qu'ils meritent. Je proteste à Vôtre Majesté de la maniere la plus Solemnelle que je n'en ai eû connoissance que depuis quelques jours. Mon frere Guillaume, m’ayant fais part des Douttes qu’il pouvoid y avoir sur ces Individus et que je ne trouve helas que trop fondés, je me Suis de Suitte occupé à poursuivre cette affaire, je n’en ai eû la conviction entière que depuis que mon frere Guillaume m’à fais la Lecture des pièces du procès verbal. Jugez au Nom de Dieu, Sire, de la Douleur profonde que j’éprouve ainsi que de mon Désir de voir une affaire aussi odieuse, dans la qu’elle je me vois engagé absollument innocemment terminée d’une manière à cè que mon innocence paraisse. Je reconnois Sir, avec la plus vive et profonde gratitude la manière délicate dont Votre Majesté daigne traiter une affaire de cette importance ou mon Nom, Se trouve innocemment compromis et à la possibilité de la qu’elle je n’ai jamais pù m’attendre. Que ne ferois je Sire, pour Vous là prouver. Je Vous proteste que quelques Soyant les Sacrifices que Vous exigiéz de moi, je Suis pret à Vous les porter, car Vous m’avéz rendû un Service (s’il m’est permis de me Sérvir de ce Terme) que j’amais il ne me Sera possible d’oublier. J’attends les moments que Vôtre Majesté, daignera fixer pour m’expliquer plus amplement avec Elle et pour lever jusqu’au plus leger Doutte qu’Elle pourra avoir Sur toutte cette odieuse affaire.

Je Suis avec le plus profond Respect, et avec l’attachement le plus inviolable, de mon trè cher Frere le plus humble et plus Soumis Serviteur et tendre frere Louis Stuttgardt ce 3 de Fevrier 1810.