Carl Maria von Weber an Charles Kemble in London
Dresden, Montag, 29. November 1824
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Mon cher Monsieur Kemble!
j’attends de Vos nouvelles avec une impatience qui devient de jour en jour plus pénible. Nous étions convenus que Vous m’enverriez incessamment le poème de l’Oberon, tel comme Vous le desirez mettre sur Votre théatré, et que j’en ferai la composition, afin que la piece puisse être jouée et chantée apres Paques sous ma Direction quant a la partie musicale. j’avais l’honneur de Vous ecrire sou le date du 7me du mois d’octobre, et de Vous envoyer la Preciosa vers la fin du mois nommé.
Nous voilà à la fin du mois de Novembre, et je n’ai reçu ni le livre de l’Oberon, ni même un avis qui m’aurait appris les Obstacles qui en ont empéché l’envoi. Je ne suis pas compositeur de commande. Il me faut du tems pour murir tout cela. Or Vous concevez aisement, Monsieur, que chaque jour qui se perd en attente, diminue la possibilité de venir à bout avec une composition, qui demande d’autant plus de soins, que mille rapports, qui se rattachent au gout du plublic‡ Anglais, me sont entièrement inconnus. Il y va de Votre propre interêt beaucoup plus que du mien. Faites cesser, | je Vous prie, Monsieur, cet êtat d’incertitude.
Veuillez bien au moment, ou cette lettre Vous sera parvenu, m’en assurer la recette et m’avertir des mesures que Vous avez prises.
Notre negotiation a transpiré dans nos journaux. Toute l’Allemagne, j’ose le dire, en parle. Eh bien, si l’Oberon ne parait pas, on semera des bruits sur mon compte; on me mettra en parallèle avec Rossini, qu’a manqué a sa parole. — Je serait forcé de dementire tout cela, et de dire que ce n’était pas ma faute. Mais je ne voudroit pas faire cela pour ménager nos relations amicales, Monsieur.
J’ai beaucoup à faire ici, mon Collegue M: Morlachi, qui dirige l’opéra italien, etant malade, j’en dois supporter tout le fardeau; par consequent je ne puis employer qu’un tems fort limité à la composition. Qu’est ce que c’est que trois mois pour un pareil ouvrage?
Agréez, je Vous prie, Monsieur, les assurances de la consideration la plus parfaite, avec l’aquelle j’ai l’honneur d’être
Monsieur
Votre tres devoué
Ch: M: de Weber.
Dresde le 29t Novembre.
1824.
Apparat
Zusammenfassung
Mahnung Webers, da er immer noch nicht den Text des Oberon zur Vertonung erhalten habe; Drohung mit verschiedenen Konsequenzen, die Kembles Stillschweigen haben könne
Incipit
„j'attends de Vos nouvelles avec une impatience“
Verantwortlichkeiten
- Übertragung
- Eveline Bartlitz; Joachim Veit
Überlieferung in 2 Textzeugen
-
1. Textzeuge: Philadelphia (US), Historical Society of Pennsylvania Library (US-PHhs)
Signatur: Wizter Family Papers, Butler Section, Box 35, Folder 9Quellenbeschreibung
- 1 DBl. (3 b. S. einschl. Adr.)
- Poststempel: a) DRESDEN | 29 NOV 24; b) FPO | DE 13 | 1824
- Brief inklusive Adresse durchgehend in lateinischer Schrift
-
2. Textzeuge: Entwurf: Berlin (D), Staatsbibliothek zu Berlin – Preußischer Kulturbesitz, Musikabteilung (D-B)
Signatur: Mus. ms. autogr. theor. C. M. v. Weber WFN 6 (XIV), Bl. 89B/rQuellenbeschreibung
- hs. E. in frz. v. Böttiger mit autogr. Zusätzen v. Weber