König Friedrich I. von Württemberg an Herzog Ludwig von Württemberg
Stuttgart, Donnerstag, 8. September 1808

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[Übertragung des Briefes nach der beiliegenden Abschrift:]

Mon frére.

Copie de la lettre du Roi au Duc Louis en date du 8. Sept. 1808.

La lettre que vous m’avés adressée est si peu analogue aux relation qui doivent subsister entre nous. Son contenu autant que le ton qui y regne est si peu convenable que de me trouverois entièrement dispensé d’y reprendre, si Je ne croyois qu’il est nécessaire de mettre un terme aux prétentions exagérées que vous vous êtes permis de fair paroître déja dans differentes occasions et de vous faire connoître là-dessus mes volontés. Toutes les personnes qui composent vôtre Maison, quelqu’elles soient, sont sans exception soumises aux loix, ordonnances et reglemens d’étiquette de police ou autres que le juge à propos de statues, lorsqu’elles y contreviennent, Mes autorités consitutuées ont le droit de les faire rentrer dans | l’ordre, de les punir même selon l’échéance du cas, sans y faire intervenir ni vous, ni aucun autre intermediaire, et sans que vôtre protection quelque particulière que vous veuillés l’accorder, puisse les en exempter, d’autant moins que Vous jugés bien que cette protection ne sauroit avoir de valeur vis-à-vis de moi ou de ceux, que agissent en mon nom. Les rapports qu’on me fait, sont très exacts, et lorsque vous faites, sous quelque prétexte que ce soit, entrer dans ma loge des personnes qui ne sont pas faites pour y être, vous m’en devis des excuses au lieu de vous arrager un ton d’indépendance et d’irréverance que je ne suis nullement intentionné de souffrir. J’ignore pourqui vous avés jugé à propos de mettre le nom de la Duchesse Louis à la tête de vôtre lettre. Si c’est pour me prouve qu’elle | partage vos opinions erronnées et vos prétentions exagerées, Je regrette de devoir faire l’observation, que son jugement d’ailleurs juste et bon, se trouve en cette occasion totalement en defaut. Quoiqu’il en soit, croyés que rien ne changera ma ferme resolution de ne pas souffrir qu’on s’écarte des égards qui me sont dûs et d’exiger que ceux que le sang raproche de moi, soient les prémiers à donner l’exemple du respect et de l’obéissance.

Je suis, mon frère, vôtre bon frère
[Unterschrift nach Originalbrief:] Fredric,

Apparat

Verantwortlichkeiten

Übertragung
Veit, Joachim

Überlieferung

  • Textzeuge: Stuttgart (D), Hauptstaatsarchiv Stuttgart (D-Shsa)
    Signatur: G 246, Bü 1

    Quellenbeschreibung

    • 1 DBl. (3 b. S. o. Adr.)
    • Originalschreiben Friedrichs vom 8. September
    • beiliegend Kopie, 1 DBl. (3 b. S.)

    Dazugehörige Textwiedergaben

    • Kopie: Stuttgart (D), Hauptstaatsarchiv Stuttgart (D-Shsa)
      Signatur: G 246, Bü 1

      Quellenbeschreibung

      • 1 DBl. (3 b. S.)

Textkonstitution

  • „paroître“unsichere Lesung
  • „devis“unsichere Lesung

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